13 octobre 2023 Par esdras

49% des femmes disent déjà avoir été victimes de harcèlement sur les plages

Pour la journée mondiale du topless, ce samedi 26 août, l’IFOP a sorti une récente étude indiquant que, 49% des femmes interrogées ont été victimes de harcèlement ou d’agression sur les plages.

Seulement 25% des moins de 50 ans pratiquent encore le topless

Seulement 25% des moins de 50 ans pratiquent encore le topless

À l’occasion de la Journée mondiale du topless qui aura lieu ce samedi 26 août, une étude de l’IFOP, a interrogé les Françaises sur leur expérience du topless à la plage. Sont-elles en mesure de profiter sereinement du soleil et de la mer ou font-elles face, comme dans la rue, à des comportements sexistes et sexuels déplacés ?

Les résultats de l’étude menée par l’IFOP à la demande de FLASHS et du site VoyageAvecNous.fr ont montré que près de la moitié des femmes interrogées ont déjà subi du harcèlement ou des agressions à caractère sexuel sur la plage. Près de 65% des moins de 30 ans ont été exposées à des pressions sexuelles, 31% évoquent une forme d’agression.

En déclin au fil des années, la disparition du topless est en partie expliquée par la crainte des femmes de se faire importuner. Pour les jeunes femmes, les principaux freins à enlever le haut sont le regard masculin (54%) et la crainte de photos diffusées sur les réseaux sociaux (51%).

Safer, une application qui signale les agressions en temps réel

Craignant aussi des problèmes de santé, les femmes se retrouvent aujourd’hui avec plusieurs raisons pour ne plus se dévêtir sur les plages. « Si d’autres raisons, comme la santé, sont évoquées, les pressions sexistes et sexuelles qu’elles subissent expliquent également pourquoi la pratique du topless est de moins en moins répandue, notamment sur les plages les plus fréquentées, et donc plus soumises au regard des autres et aux risques d’agression », a confirmé Louise Jussian, chargée d’études senior au pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’IFOP.